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Le 8 mai 1945 : fin de la Seconde Guerre mondiale (1939-45)

 La Seconde Guerre mondiale se termine officiellement en Europe le 8 mai 1945, à 23h01, au lendemain de la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie, signée le 7 mai à Reims. Le 30 avril, le suicide de Hitler sonne le glas des espoirs allemands.  Il revient à son successeur, l’amiral Dönitz, de demander la cessation des combats aux puissances alliées. Celui-ci envoie le général Alfred Jodl, chef d’état-major de la Wehrmacht, à Reims, au quartier général des forces alliées du général Eisenhower.

Le général Alfred Jodl signe dans la nuit du 7 au 8 mai la capitulation sans condition de l’Allemagne. Le chef d’état-major du général Eisenhower, commandant suprême des Alliés, et le général soviétique Ivan Sousloparov signent l’acte de capitulation au nom des vainqueurs. Le général français François Sevez, chef d’état-major du général de Gaulle, est invité à le ontresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.  La cessation des combats est fixée au lendemain 8 mai, à 23h 01.

Pour Staline, il ne suffit pas que la capitulation ait été signée à Reims, dans la zone occupée par les Anglo-Saxons. Il faut aussi qu’elle soit ratifiée à Berlin, au coeur du IIIe Reich, et accessoirement dans la zone d’occupation soviétique.

Cette formalité est accomplie le lendemain, au quartier général des forces soviétiques du maréchal Joukov. Bien que la France se fût officiellement retirée de la guerre avec l’armistice du 22 juin 1940, le gouvernement du général de Gaulle est représenté à Berlin par le chef de la 1ère armée française, le général Jean de Lattre de Tassigny. Les chefs d’État et de gouvernement alliés, dont le général de Gaulle, peuvent annoncer simultanément sur les radios la cessation officielle des hostilités en Europe le 8 mai.

sonner le glas de qch – прощаться с чем-либо

successeur (m) – наследник, приемник

état-major (m) – штаб

ratifier – публично подтвердить

armistice (m) – перемирие

simultanément – одновременно

hostilités (f, pl) – военные действия

 

Les plus belles expositions 2013 s’affichent à Paris 

 Entre grandes rétrospectives et larges thématiques, les musées parisiens se maintiennent au plus haut niveau en 2013.

Marc Chagall, Georges Braque, Marie Laurencin ou encore la féerie des Contes des Mille et Une Nuits sont les temps forts d’une saison foisonnante.

2Le musée du Luxembourg retient toutes les attentions en recevant l’inclassable Marc Chagall, du 21 février au 21 juillet 2013.

La manifestation s’intitule Entre Guerre et Paix. Un thème original qui permet d’aborder l’œuvre du peintre sous un angle nouveau : son expérience personnelle de la guerre et de la paix retranscrite dans son art.

Marc Chagall (1887-1985) aura connu une révolution, deux guerres, deux exils et côtoyé les plus grands artistes de son temps.

La centaine d’œuvres présentées retrace des années de vie de ce biélorusse, ses souvenirs, ses rencontres et ses voyages, à travers quatre thèmes fondateurs : les années russes, l’entre-deux-guerres à Paris, l’exil aux Etats-Unis, l’après-guerre dans le sud de la France.

Ses peintures, ses dessins, ses gravures portent l’empreinte de tous ces drames. Une gravité ressort de sa création, mais aussi un certain bonheur. Les dernières œuvres évoquent la sérénité et la paix enfin retrouvée, dans lesquelles le peintre plonge ses personnages et flotte avec eux dans l’espace fusionnel de la couleur. Cette sérénité est à son apogée dans La Danse, véritable hymne à la joie qui reprend les principales figures de l’univers chagallien. 

lexil – ссылка

côtoyer – жить, общаться рядом с кем-либо

lempreinte – отпечаток

ressortir – следовать из…

la sérénité – спокойствие, безмятежность

 

Le 400-ème anniversaire de la naissance d’André Le Nôtre

Le jardin à la française

 3Né en 1613, André Le Nôtre fut le jardinier du roi Louis XIV de 1645 jusqu’à sa mort en 1700. On doit à ce paysagiste architecte, maître du dessin et de la composition, les jardins du château de Versailles, mais aussi ceux des châteaux de Vaux-le-Vicomte, de Chantilly, de Saint-Germain-en-Laye, de Sceaux, de Compiègne, de Saint-Cloud, de Malmaison. Il aménagea également de nombreux espaces publics, notamment à Paris en concevant les jardins du Luxembourg et ceux des Tuileries.

Ces sites sont très fréquentés ; les jardins à la française séduisent particulièrement la population dans un pays où les jardins couvrent plus d’un million d’hectares ! Et ils ont largement franchi les frontières. Les jardins de Le Nôtre sont devenus une référence et toute l’Europe s’en est inspirée. Les parcs des Palais Royal de Caserte, en Italie, ou de La Granja, en Espagne, ceux du château de Schönbrunn, en Autriche, ou de Beloeil, en Belgique, en sont des exemples spectaculaires. Le Jardin d’été de Saint-Pétersbourg, est également une remarquable réalisation. Et le célèbre paysagiste continue d’exercer son influence de nos jours.

3 2Les prouesses techniques de Le Nôtre ont mobilisé les ingénieurs et les artistes, ainsi que tous les métiers de l’aménagement d’espaces verts. Cette interdisciplinarité perdure aujourd’hui dans la formation des paysagistes. La modernité des réalisations de Le Nôtre réside essentiellement dans la fusion avec le paysage : l’horizon, la forêt, les allées, la cité. Les ressources d’un site sont également parfaitement analysées et utilisées : relief, vues, orientation, eau… Sa manière de créer des liens, des continuités, d’établir des transitions, de mettre en relation les territoires, demeurent des sources d’inspiration tout à fait contemporaines. Le parc de Riem, à Munich, présente ainsi une véritable scénographie entre montagne, lac et colline. En Normandie, le décorateur Jacques Garcia a utilisé tous ces concepts pour recréer les jardins du château du Champ de Bataille.

Sylvie Thomas          www.ecole-paysage.fr          www.chateauversailles.fr



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